Ce site est régulièrement enrichi d’articles issus des recherches des membres de l’Association des Amis du Protestantisme en Bretagne Centrale (AAPBC).
Certains de ces articles ont déjà été publiés dans diverses revues (notamment le journal « Regard d’Espérance », édité par le Centre Missionnaire Evangélique de Bretagne) et cahiers de recherche, d’autres ont été – et seront – rédigés exclusivement pour le site de l’association.
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Le 9 octobre 1930, le président de la République Gaston Doumergue inaugurait le pont Albert Louppe, qui permettait, grâce à une prouesse technique pour l’époque, de franchir l’estuaire de l’Elorn entre Plougastel et Le Relecq-Kerhuon. Au cours de sa visite dans le Finistère, le président rencontra de nombreux élus. C’est ainsi que Jules Collobert, de Lannéanou près de Guerlesquin, lui déclara qu’il était le premier maire protestant de Bretagne.
« Moi, je suis le premier président protestant de la République Française », aurait répondu Gaston Doumergue. Si la Bretagne avait déjà connu dans le passé quelques maires protestants, comme à Poullaouën au temps de l’exploitation minière, la situation de Jules Collobert présentait cependant une grande originalité dans l’Ouest breton en cette première moitié du 20e siècle.
Continuer la lecture …(extrait du 3ème fascicule “Survol de l’histoire des Protestants en Bretagne Centrale : L’œuvre des Gallois en Centre-Bretagne, de la solidarité inter celtique au témoignage évangélique)
Partie 1 : L’œuvre des colporteurs bretons
«Il n’y a pas un coin, un village, une ville des trois départements bretons qui n’ait été parcouru par les colporteurs de Trémel…les foires, les marchés ont été visités…ainsi que les centres de pèlerinage et les pardons» écrivait en 1911, vers la fin de son ministère, le pasteur Le Coat, fondateur de la Mission évangélique bretonne, de Trémel (22).
Ce constat, qui peut être fait pour le Centre-Bretagne, «pays» situé au carrefour des trois départements évoqués par le pasteur Le Coat, était l’aboutissement d’un long chemin parcouru par de nombreux pasteurs, évangélistes et colporteurs depuis la première moitié du 19e siècle, ayant affronté maintes difficultés et oppositions.
Continuer la lecture …(extrait du 3ème fascicule “Survol de l’histoire des Protestants en Bretagne Centrale : L’œuvre des Gallois en Centre-Bretagne, de la solidarité inter celtique au témoignage évangélique)
Ainsi que nous l’avons mentionné au chapitre premier, à la mort du pasteur John Jenkins en 1872, la Société missionnaire baptiste du Pays de Galles décida de scinder en deux l’œuvre de Morlaix. Alfred Llewelyn Jenkins, le fils de John, succéda à son père à Morlaix, et Guillaume Le Coat se chargea de l’œuvre de Trémel.
Continuer la lecture …(extrait du 3ème fascicule « Survol de l’histoire des Protestants en Bretagne Centrale : L’œuvre des Gallois en Centre-Bretagne, de la solidarité inter celtique au témoignage évangélique)
Au tout début du 19e siècle, la Bible était un livre quasiment inconnu en Bretagne. Durant les guerres napoléoniennes, en 1810, un pasteur gallois, le révérend Thomas Price, avait eu l’occasion de rencontrer et d’interroger de très nombreux prisonniers de guerre bretons détenus sur les pontons anglais. Il était curieux de constater la parenté des langues liées à l’héritage celte commun.
Quelle ne fut pas sa surprise de s’apercevoir au fil des entretiens que la Bible, et également le Nouveau Testament étaient inconnus de ses interlocuteurs.
Continuer la lecture …Des Gallois en Bretagne … La venue de ces Celtes d’Outre-Manche n’a rien d’étonnant quand on pense que le christianisme celtique avait déjà pris cet itinéraire aux 5e et 6e siècles au point de donner un nouveau nom à l’Armorique, celui de « Bretagne ». La foi chrétienne, vigoureuse, indépendante, solidement biblique avait trouvé un terreau favorable à son épanouissement sur ces terres âpres et giboyeuses.
Quatorze siècles plus tard, ce fut à nouveau la foi qui fut le motif de la venue dans l’ancienne Armorique, de ces Gallois dont nous allons conter l’aventure dans ce nouveau fascicule sur l’histoire du protestantisme en Bretagne Centrale.
Quelles furent les raisons du « retour » de ces lointains cousins celtes ?
Continuer la lecture …Le 11 octobre 1943, plusieurs coups violents étaient frappés dans la matinée par des agents de la Gestapo à la porte de Robert Lévy, domicilié avec son épouse Berthe, leur fils Jacques âgé de 14 ans, sa sœur Esther et ses parents au n° 95 de la rue Gambetta à Morlaix.
Ce commerçant qui vendait des tissus, était bien connu sur les foires et marchés de Morlaix et de ses alentours.
Il appartenait à une famille juive originaire de Bulgarie, qui s’était établie en France en 1925 après avoir séjourné pendant 5 ans en Turquie.
Persécuté comme tous ses coreligionnaires depuis l’élaboration du « statut des Juifs » par le gouvernement de Vichy en octobre 1940, il avait vraisemblablement été victime d’une dénonciation.
Continuer la lecture …«Mme Foulon, c’était l’activité intense, le sens du service, la compréhension de toutes les misères et de toutes les injustices».
Tel était, parmi beaucoup d’autres, l’hommage rendu par le recteur de l’Académie de Rennes Jacques Bompaire à Louise Foulon-Ropars, lors de son décès survenu en 1969.
Il soulignait le travail et le dévouement inlassables de cette infirmière-assistante sociale qui avait notamment, en 1946, en collaboration avec son amie le docteur Renée Noyalet, créé et développé à Rennes le premier Centre de Médecine Préventive Universitaire breton pour, entre autres, faire régresser la tuberculose qui frappait encore de nombreux étudiants.
Continuer la lecture …Le 1er octobre 1913, une centaine d’enfants se hâtaient vers l’école protestante du Guilly, en Poullaouën, à l’appel de la cloche suspendue «dans le pittoresque clocheton de bois à claire voie… surmonté d’une croix» qui, en cette nouvelle année scolaire, les convierait chaque matin, «à neuf heures moins le quart précises», à rejoindre leurs classes.
Continuer la lecture …En 1855, par une belle matinée de novembre, quatre cavaliers chevauchaient dans les Montagnes Noires sur «une arête morne et dentelée» parsemée de «bruyères rabougries».
Continuer la lecture …En 1685 : victimes d’une dénonciation, les protestants fugitifs furent arrêtés au large de Saint-Malo
Le 5 novembre 1685, vers 9 heures du soir, huit personnes montaient discrètement à bord d’une barque de pêche ancrée dans le port de Saint-Lunaire, près de Dinard, qui appartenait à Bertrand Dufresne, «un maître de barque» résidant au village du Trichet, en Saint-Servan.
Parmi elles se trouvait Mathieu Fanjoux, un jeune théologien protestant de 23 ans, qui enseignait la philosophie à l’Académie de Saumur depuis le 14 août 1683. Continuer la lecture …
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